PROJET DE COMPTE RENDU DE LA JOURNEE DU MARDI 2 NOVEMBRE 2021

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Le mardi 2 novembre 2021, se sont déroulés, dans la salle des banquets du Centre International de Conférences MAHATMA GANDHI, les travaux de la neuvième journée de la deuxième session ordinaire du CESOC, sous la présidence de Monsieur Malam Ligari Mairou, Président de ladite institution. 

Après la Fatiha, dite par l’honorable Lamido Hamadou Moumouni, le Président a demandé à Monsieur Mano Dodo, rapporteur du bureau du CESOC de procéder à l’appel nominal des Conseillers. Cet appel a permis de relever 66 conseillers présents et 25 conseillers absents dont 13 excusés.

Ensuite, le Président du CESOC a rappelé l’ordre du jour qui porte sur les points suivants :

  1. 1- Examen et adoption du projet de compte rendu des travaux de la journée du lundi 1er novembre 2021;
  2. 2- Communication du Ministère en charge de la Culture sur le thème : Financement des Industries Culturelles et la protection sociale des acteurs culturels ;
  3. 3- Communication du Ministère de l’Elevage sur le thème : Modernisation de l’Elevage, pour une meilleure intégration du Niger dans la ZLECAF : Défis, Enjeux et Perspectives.

Abordant le premier point de l’ordre du jour, le Président a invité le Rapporteur à donner lecture du projet de compte rendu de la séance du lundi 1er novembre 2021. Après examen par les Conseillers, ledit projet a été adopté sous réserve de la prise en compte des amendements apportés.

Puis, le Président du CESOC a informé la plénière que le Ministre en charge de la Culture est en mission d’évaluation de la campagne préagricole avant de déclarer que le deuxième point de l’ordre du jour est sans objet. 

Au chapitre des communications, le Président a donné la parole au Secrétaire général adjoint du CESOC pour apporter des précisions sur les prochains travaux en Commission.

Avant de suspendre la séance à 11 heures 34 minutes, le Président du CESOC a rappelé que les travaux reprendront à 14 heures 30 minutes avec la Communication du Ministère de l’Elevage sur le thème : Modernisation de l’Elevage, pour une meilleure intégration du Niger dans la ZLECAF : Défis, Enjeux et Perspectives.

A la reprise à 14 heures 14 minutes, le Président du CESOC a, après avoir souhaité la bienvenue au Ministre de l’Elevage et à son équipe, donné la parole à Halidou Moussa rapporteur de la Commission Développement Rural et Environnement pour présenter les raisons qui ont motivé le CESOC à inscrire ce thème à l’agenda de la présente session.

Ensuite, il a donné la parole au Ministre de l’Elevage, porte-parole du Gouvernement, Monsieur Tidjani Idrissa AbdoulKadri pour sa communication.

Le Ministre de l’Elevage, porte-parole du Gouvernement a exprimé sa gratitude à l’endroit du Président du CESOC qui lui a permis d’échanger avec les Conseillers sur des sujets qui les préoccupent.

Après une brève introduction, il a entretenu les Conseillers sur les points suivants : 

  • - Les atouts, les opportunités et les défis de l’élevage au Niger ;
  • - La politique actuelle de l’élevage au Niger ;
  • - Comment l’élevage peut-il répondre à toutes les attentes voire aux défis de la ZLECAF ?

En conclusion à son exposé le Ministre a affirmé que malgré toutes les contraintes relevées, le Niger est plus un pays d’élevage qu’un pays agricole.

Après avoir remercié le Ministre pour son brillant exposé, le Président du CESOC a donné la parole aux Conseillers pour leurs contributions et/ou questions.

Après avoir remercié le Ministre et son équipe, les Conseillers ont soit fait des contributions, soit posé des questions.

Contributions :

  • - Il suffit d’investir et d’accorder un intérêt capital pour faire de secteur de l’élevage la première mamelle de l’économie nationale ;
  • - Pour que l’exportation de la viande soit réelle et profitable à l’Etat, il faut que les professionnels, les producteurs et les opérateurs économiques soient accompagnés ;
  • - L’Etat doit mettre l’accent sur un élevage intensif pour réduire la disparition de notre cheptel en cas de sécheresse ;
  • - La baisse du taux de consommation de viande au Niger, malgré la croissance démographique, est liée à la pauvreté.

Questions :

  • - Pourquoi la viande coûte plus chère au Niger malgré sa position de leader en termes d’exportation de bétail sur pied ?
  • - Comment accompagner les professionnels de la viande pour une véritable exportation ?
  • - Comment accompagner les éleveurs de souche dans le cadre de la transhumance en zone d’insécurité ?
  • - Quels sont les mécanismes de conservation et de transformation du lait dont vous prévoyez améliorer la production ?
  • - Quelles sont les dispositions prévues pour remédier au déficit fourrager accentué par l’impossibilité de la transhumance ?
  • - Pourquoi, malgré sa position d’un grand pays d’élevage, le Niger importe les aliments bétails ?
  • - Quelles sont les dispositions prévues pour atténuer les tracasseries routières auxquelles sont soumis les exportateurs du bétail sur pied ?
  • - Quelles sont les perspectives que réserve votre programme à l’Institut National de Recherche Agronomique au Niger (INRAN) et le Laboratoire Central de l’Elevage (LABOCEL) ?
  • - Quelles sont les dispositions prévues pour aménager et sécuriser les espaces pastoraux du moment où ceux-là mêmes qui sont censés les protéger, les utilisent à d’autres fins ?
  • - Quand est-ce que l’Etat va commencer à racheter les produits de l’élevage au même titre que les produits agricoles ?

Prenant la parole, le Président du CESOC a rappelé aux conseillers que certaines questions posées ont déjà été traitées lors des précédentes consultations. Cela prouve l’intérêt qu’ils accordent à ce thème.

En réponse aux préoccupations des Conseillers, le Ministre a donné les réponses suivantes :

  • - Le programme de renaissance acte 3 accorde un intérêt manifeste au secteur de l’élevage ;
  • - Le ministère fera un état de lieu en vue d’identifier les pratiques qui ont marché pour les renforcer ;
  • - L’Etat a opté pour l’exportation de la viande parce qu’elle est plus rentable que l’exportation du bétail sur pied malgré ses exigences (renforcement du système sanitaire, la qualité de la viande, la traçabilité…) ;
  • - Le coût élevé de la viande au Niger est lié au coût de production et à la spéculation ;
  • - Le rôle de l’Etat est de créer un environnement qui permettrait l’implication de tous les acteurs de la production et de l’exportation des produits animaux ;
  • - Certains pays d’accueil de nos transhumants tendent à sédentariser leurs nomades. Nous devons alors changer de mode de transhumance en faisant la promotion de l’élevage traditionnel.
  • - Le Ministère projette de faciliter le déplacement des animaux sur le territoire national en créant et sécurisant des espaces pastoraux, les couloirs de passage et les points d’eau ;
  • - Les recherches dans le domaine de l’élevage sont déjà effectuées à travers le projet d’amélioration du patrimoine génétique ;
  • - Le ministère projette d’encourager la création des unités de production d’aliments bétails par les privés afin de réduire leur importation ;
  • - Le Gouvernement prendra tous les dispositifs nécessaires pour remédier aux déficits alimentaires et fourragers.

Enfin, le ministre a rassuré les Conseillers que le Président de la République est très sensible aux questions de développement de l’élevage.

Au terme de cette communication, le Président du CESOC a remercié le Ministre et son équipe pour les éclaircissements apportés aux Conseillers.

Avant de lever la séance à 16 heures 32 minutes, le Président a rappelé que les travaux en commissions débuteront demain mercredi 03 novembre 2021 à partir de 09heures.

Le Rapporteur
M. Mano Dodo

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